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Des hommes de Touraine : la santé au coeur

TROUSSEAU

Armand Trousseau, né le 14 octobre 1801 à Tours et mort le 27 juin 1867 à Paris, est un médecin et clinicien français.

Armand Trousseau

Ayant une formation initiale de professeur de lettres classiques, il commence ses études médicales dans sa ville natale de Tours sous la tutelle de Pierre Fidèle Bretonneau, avec qui il apprend les méthodes d’observation clinique à l’hôpital général. Il devient docteur en médecine en 1825, agrégé de la faculté de médecine de Paris en 1827. L’année suivante, le gouvernement le charge d’évaluer les ravages épidémiques dans le centre de la France. Trousseau est dépêché à Gibraltar, par le comité de la recherche sur la fièvre jaune, pour aller examiner des patients.

En 1830, il devient médecin des hôpitaux et, en 1832,Il continue sa formation avec Joseph Récamier à l’Hôtel-Dieu comme médecin. Armand Trousseau sera nommé à la tête de la chaire en thérapie et en pharmacologie par la faculté de médecine de Paris, et la même année il est transféré à l’hôpital Saint-Antoine.Trousseau est élu député en 1848 au sein de l’assemblée constituante (indépendants) qui est chargée d’établir la nouvelle constitution. Il y fera preuve, durant près d’un an, de sa grande qualité d’orateur. n 1850, il devient membre de l’Académie de médecine. Il sera l’un des premiers à appliquer la trachéotomie

Gatien de Clocheville

CLOCHEVILLE

FRANÇOIS OUDARD FORTUNÉ GATIEN DUQUESNE DE CLOCHEVILLE, appelé plus communément « Gatien de Clocheville ».

Né à Tours en 1834, il poursuit ses études à Paris, au lycée Condorcet. De constitution fragile, il meurt de la tuberculose à l’âge de 19 ans, en 1853.

Le jeune Gatien de Clocheville, sur son lit de mort, comprenant la profonde douleur de ses parents et voulant leur ménager une consolation, adressa à sa mère ces paroles : « C’est à Tours que vous avez eu un instant de « bonheur, je vous demande d’y faire construire un hôpital « pour les enfants pauvres et malades ».

En 1880, Madame de Clocheville fait don à la ville d’une somme importante pour la réalisation de travaux dans son hôtel particulier du boulevard Béranger afin d’y aménager un hôpital, répondant ainsi au souhait de son fils. Le 9 juin 1881, » l’asile Gatien de Clocheville  » ouvre les portes de son bâtiment qui comporte une soixantaine de lits. Par la suite madame de Clocheville fait l’acquisition d’un autre immeuble pour agrandir l’hôpital.

Avant de mourir, en 1883, elle avait fait de Gaston Pailhou, un ami d’enfance de son fils, son légataire universel. Ce dernier continuera donc l’œuvre entreprise.

BRETONNEAU

Pierre, Fidèle Bretonneau est le fils de Pierre Bretonneau (1741-1811), maître-chirurgien à Saint-Georges-sur-Cher.

Pierre, Fidèle Bretonneau

Pierre Bretonneau s’installe à La Renaudière à Chenonceau, propriété de son épouse. Très curieux et habile de ses mains, il dispose d’un laboratoire, s’occupe de jardinage et d’activités manuelles.

Il est également maire de Chenonceau de 1803 à 1807. Après avoir passé quinze ans à Chenonceau à faire des expériences, il retourne à Paris, soutient en 1815 une thèse de médecine et devient alors médecin-chef de l’hôpital de Tours, qui porte maintenant son nom. Il continue à faire des observations médicales avec ses malades et fonde l’école de médecine de Tours.

Le docteur Bretonneau est mort le 18 février 1862. Il est enterré à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours.

Bretonneau identifie la fièvre typhoïde et la diphtérie. Il a pour disciples Velpeau et Armand Trousseau, Tourangeaux également. Le docteur Bretonneau est l’un des pionniers de la médecine moderne.

Il a beaucoup observé les malades et a été le premier à penser que les maladies étaient causées par les microbes, mais le microscope n’était pas encore inventé et il n’a donc pu confirmer son hypothèse. Il a découvert qu’une même maladie pouvait se manifester différemment chez les malades. C’était le début de la médecine scientifique : bien observer pour trouver une solution aux maladies et aux problèmes rencontrés.