La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées font partie des Affections de Longue Durée dont les soins en lien avec la pathologie sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
La prise en charge au titre de l’ALD ne dispense pas de l’avance du coût de l’acte de soin lors de consultations auprès de médecins libéraux exerçant « en ville » par exemple. D’autre part, si le praticien exerce en secteur 2, le patient aura à sa charge la différence entre le tarif de base et les honoraires demandés. Le reste sera à sa charge totalement ou en partie, selon les conditions de sa mutuelle (s’il en a une). L’absence de
paiement est généralement appliquée pour la délivrance de médicaments, les consultations hospitalières, certains actes coûteux (analyses médicales, radio, scanner…).
Comment en bénéficier ?
L’ALD est constatée par le médecin traitant qui remplit un protocole de soins définissant la pathologie qui peut être prise en charge dans le cadre d’une ALD. Celui-ci envoie ensuite le document au médecin conseil de la Caisse d’Assurance Maladie dont dépend l’assuré.
Qui peut bénéficier de la PCH ?
Toute personne handicapée de moins de 60 ans peut bénéficier de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) si elle remplit des conditions de résidence spécifiques et que son handicap génère de façon définitive ou pour une durée prévisible d’au moins 1 an :
- Une difficulté absolue (ne plus pouvoir faire) pour réaliser au moins une activité essentielle, ou
- Une difficulté grave (faire difficilement ou incomplètement) pour réaliser au moins deux activités essentielles
La demande peut être effectuée jusqu’à 75 ans dès lors que les critères étaient remplis avant 60 ans.
Les activités concernées sont définies dans un référentiel et portent sur la mobilité, l’entretien personnel, la communication et les relations avec autrui.
Où demander cette aide ?
La demande de PCH doit être faite auprès de la Maison départementale des Personnes Handicapées (MDPH) dont dépend votre lieu de résidence.
L’Allocation Personnalisée pour l’Autonomie (APA) est une aide financière accordée par le Conseil Général aux personnes de plus de 60 ans en perte d’autonomie pour couvrir les dépenses d’aide à la vie quotidienne, à domicile ou en établissement.
Pour qui :
- Être âgé d’au moins 60 ans
- Justifier d’un certain degré de perte d’autonomie : avoir besoin d’aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie (toilette, courses, repas…) ou être dans un état qui nécessite une surveillance régulière
Il n’y a pas de plafond de ressources pour obtenir l’APA mais une participation financière reste à la charge du bénéficiaire en fonction de ses revenus, selon un barème national. L’APA n’est pas récupérable sur la succession.
Comment la demander ?
Le dossier peut être retiré auprès :
- du Centre Communal d’Action sociale (CCAS) de votre commune
- d’une Maison Départementale de la Solidarité
- le dossier est téléchargeable sur le site internet https://www.touraine-reperage.fr
Le médecin traitant ou le médecin spécialiste remplira le certificat médical comportant la grille AGGIR qui évalue la perte d’autonomie. Le dossier administratif sera rempli par le patient et son aidant. Une fois complété, le dossier est adressé au Conseil Départemental. Une assistante sociale du Conseil Départemental rendra ensuite visite au patient et à sa famille pour apprécier le niveau de dépendance, donner des conseils et envisager un plan d’aides adapté aux besoins. La décision de classement et les conditions de financement seront communiquées environ 2 mois plus tard. Il existe 6 niveaux d’autonomie appelés GIR et allant de 1 (dépendance totale) à 6 (autonomie totale) ; seuls les niveaux 1 à 4 donnent droit une aide financière.
A quoi sert l’APA ?
L’allocation permet :
- de faire appel à un service d’aide à domicile agréé
- d’employer directement une personne, y compris un membre de sa famille, à l’exclusion de son conjoint, concubin ou partenaire de PACS
- de financer des frais de portage de repas
- de financer des frais d’accueil de jour
- de financer des frais “annexes” (téléalarme, frais de protection à usage unique…)
- de procéder à des aménagements de son logement
- de financer un hébergement temporaire ou permanent en EHPAD.
- Mis à jour le 11 décembre 2024