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Article paru dans la Nouvelle République du Centre-Ouest le 15/11/2017.
Publié le 15/11/2017 à 14:34 | Mis à jour le 15/11/2017 à 17:06
Ce mardi, le CHU de Tours a signé deux conventions pour permettre la prise en charge d’enfants étrangers en chirurgie maxillo-faciale. Une jeune Tunisienne a déjà été opérée en juillet dernier.
Les conventions de coopération ont été signées, ce mardi, avec les associations « Face au Monde » et «Le sourire de Kahoula » pour permettre la prise en charge d’enfants étrangers par le service du Pr Boris Laure, en chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face au CHU de Tours.
Le CHU de Tours s’engage ainsi à fournir des soins de haut niveau aux enfants étrangers porteurs de malformations craniofaciales et pour lesquelles un traitement approprié ne peut être assuré actuellement dans leur pays.
Dans un communiqué, le CHU de Tours rappelle qu’il est labellisé centre de compétence pour la chirurgie des malformations cranio-faciales rares. Et que l’équipe est “en capacité d’opérer tous les types de craniosténoses (soudures prématurées des sutures du crâne), des plus simples aux plus complexes.” Chaque année, une quarantaine d’enfants est ainsi opérée à l’hôpital pédiatrique Clocheville à Tours. La prise en charge des enfants se fait généralement dès la naissance et jusqu’à 18 ans et peut nécessiter de une à une dizaine d’interventions chirurgicales.
Une Tunisienne de 18 ans déjà prise en charge
En juillet 2017, Imen, une adolescente tunisienne, a déjà pu bénéficier d’une telle prise en charge. Elle souffrait d’une distance trop grande entre les deux orbites et d’un nez trop large.
Face au Monde a financé lesfrais d’hospitalisation
Le Sourire de Kahoula a assuré le soutien logistique(visa, transport, famille d’accueil)
Le CHU de Tours a réduit ses coûts d’hospitalisation.
Imen est arrivée en France le 2 juillet 2017. L’intervention, en collaboration avec des neurochirurgiens, a eu lieu le 10 juillet 2017, et a duré 8 heures.
Imen a eu un gros pansement pendant 48 heures. Elle est sortie de l’hôpital six jours plus tard et a été accueillie dans une famille à Tours. Elle est revenue dès le lendemain en consultation pour enlever les fils sur le nez puis la semaine d’après pour enlever les agrafes.
La jeune femme a fini son séjour de deux mois en France dans une autre famille, à côté de Bourges. Elle est rentrée en Tunisie le 31 août. Elle sera désormais suivie par son chirurgien à Tunis et n’aura pas besoin d’autre grosse intervention en France.
Article paru dans la Nouvelle république du Centre-Ouest le 23/11/2017 :